Aux couleurs du PG

paletteLes PG a ses couleurs : rouge et vert.
Pour simplifier la tâche à certains camarades, fabricants de tracts, affiches, etc., voici les codes couleurs :

***

Codes RVB
Rouge  | 178 |   7   |  27  |
Vert      | 131 | 184 |  25  |
Codes RVBA
Rouge | b2071bff
Vert     | 83b819ff
Codes HTML
Rouge | #B2071B
Vert     | #83B819

Le Grand Match Transatlantique

image_gmatcht_200x200Nous sommes en 2050 ; le Grand Marché Transatlantique est en vigueur. Les États-Unis inondent le marché européen avec leurs OGM, poulets au chlore, et autres marchandises à bas coût. C’est alors un Grand « Match » Transatlantique que mettent en scènes les camarades du secteur théâtre de rue. Voici le texte ce cette pièce qui a été jouée à la fête de l’humanité en septembre 2013.


Voir ou télécharger le texte de la scénette Le Grand Match Transatlantique, au format pdf : pdf_icon_50x50

Aix les Bains, une ville d’eau pas si claire

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Nos camarades d’Aix les Bains partagent avec nous cette présentation / argumentaire, reprenant de nombreux éléments sur la gestion de l’eau dans leur ville. Merci à eux. Nous espérons que ce type de document encouragera les camarades à mener des actions d’information citoyenne, éventuellement sous forme de topo citoyen, autour du thème de la gestion publique de l’eau.

Pour télécharger le pdf de leur présentation, c’est ici –> pdf

Qu’attendez-vous de vos élus ?

IMG_9476A l’occasion du lancement de la campagne municipales à Paris, 20ème arrondissement, le pôle Agit’Prop a proposé une action Porteur de parole basé sur la question suivante : qu’attendez-vous de vos élu-e-s ?
Cette nouvelle action porteur de paroles a été l’occasion de tester une méthode originale pour l’écriture des réponses et leur affichage ; des fils tendus entre deux arbres + des feuilles de couleur format A3 plastifiées peuvent servir pour écrire les réponses des personnes interrogées. Écrivez avec des feutres pour tableaux blanc, c’est encore mieux, car les supports sont lavables et réutilisables. Cette action dans son nouveau format haut en couleurs a bien marché. Quelques illustrations.

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Les Groupes d’Interview Mutuelle (GIM)

Les Groupes d’Interview Mutuelle (GIM) :

Permettre à chacun de s’exprimer,

de chercher ce qui est commun/moteur dans un groupe

1. Les caractéristiques des GIM :

  • Ils limitent l’effet « experts », « grandes gueules » et les dominations induites en se fondant sur la transmission du vécu plutôt que sur le savoir. Chacun pourra s’exprimer, même les plus timides, même ceux qui se sentent incultes, illégitimes…

  • Ils ne permettent pas de trancher un débat houleux, de prendre une décision, ils sont plutôt utiles pour permettre à un groupe de s’homogénéiser, d’avancer sur ce qui est commun.

  • Ils permettent de défricher un terrain

  • Ils peuvent être adaptés pour débuter les réunions quand le groupe est nombreux

2. Comment organiser un GIM

  • Il faut 2 animateurs/trices

  • Les participants se placent par groupes de 3 ou 4 au maximum. La consigne est de choisir les personnes qu’on connait le moins pour constituer son groupe

  • Les membres des groupes vont ensuite s’interviewer à tour de rôle autour d’un sujet clairement défini. Chaque membre du groupe aura un temps défini pour parler tandis que les autres l’écoutent en se concentrant au maximum et ne lui posent des questions que de compréhension

  • Une fois que chaque membre du groupe a parlé, le groupe essaie de lister par écrit ce qui est commun. Si un propos est complètement différent et que la personne du groupe qui a émis l’idée y tient, on la note en précisant que ce n’est pas commun en groupe mais important pour la personne

  • Les animateurs vont ensuite recueillir sur un tableau une idée par groupe. Une fois que tous les groupes ont émis une idée, s’il reste des choses importantes qui n’ont été exprimées par aucun groupe, on refait un tour des groupes

  • Ensuite on essaie de thématiser la matière recueillie. Si des divergences apparaissent dans la liste, on les note pour en faire des débats lors d’autres réunions ou à la suite du GIM

3. Faire attention à :

  • bien jauger le timing pour que chacun ait le temps de parler au sein du groupe, mais ne pas non plus déborder

  • bien gérer la mise en commun et la mise en thèmes (grosse concentration pour les animateurs !)

  • Même si tout le monde ne parlera pas lors de la restitution, chacun aura pu s’exprimer librement dans son groupe. Par contre il faut veiller à ce que les restitutions par groupe soient fidèles aux propos des membres du groupe

  • l’intérêt est de permettre aux personnes d’exprimer leur point de vue, de parler de leur vie, de raconter leurs anecdotes. On ne « sait » pas tous quelque chose d’un sujet mais on a tous quelque chose à raconter et c’est plus facile quand on n’est pas rompu à l’abstraction, la théorie… La généralisation et la théorisation se fera progressivement, lors des restitutions. Il ne faut donc pas hésiter à faire appel au sensible ou à l’instinctif, car il ne polluera pas le reste du débat

4. Pistes pour l’utilisation du GIM

  • On peut faire des GIM courts en début de réunion pour construire ensemble le rapport politique. La consigne serait : « donnez un événement récent qui vous a marqué et expliquez en quoi il vous a marqué, 5 mn par personne ». Les groupes pourraient ensuite choisir en leur sein 1 ou 2 thèmes maximum plutôt que de tout restituer. La restitution faite, on a un rapport politique. Si un débat émerge (besoin d’approfondir, désaccords…), on a le choix d’en faire un sujet pour une prochaine réunion, avec un groupe qui se charge d’un exposé, ou de le traiter directement si le temps le permet et si tout le monde est d’accord.

  • On peut défricher le terrain d’une élection à préparer avec les GIM. On peut prendre plus de temps pour que les groupes (15 mn par personne) avec une consigne du type : « quel sujet vous parait important pour telle élection et comment voyez-vous sa déclinaison ». Ce GIM ne pourra sans doute qu’introduire le débat, et à la suite de cela il faudra d’autres types de réunions pour creuser les sujets, arbitrer les thèmes choisis…

  • Pour s’approprier un débat : la maternité menace de fermer, l’usine licencie, l’eau est privatisée, il y a des élections en Equateur… Le GIM sera assez long avec une consigne du type : « que savez-vous de la fermeture de la maternité, qu’est-ce que cela provoque en vous, qu’avez-vous envie de faire ». Ceux qui ont beaucoup de connaissances sur le sujet transmettront aux autres, qui eux en revanche apporteront sans doute un regard neuf, des idées nouvelles…

  • ce sont des pistes, si vous avez d’autre idées, tentez-les !  pdffiches GIM pour site agit prop

« J’ai arpenté L’éloge du conflit de Miguel BENASAYAG avec des militants de l’éducation populaire »

Humeur du moment

Fiche de lecture

eloge

 

Connaissez-vous l’arpentage ? C’est que de mémoire d’ouvrier, cette « technique » de lecture collective se pratique sans publicité… Si on écrit sur l’arpentage, on est un social traitre ! Ca se transmet à l’oral, entre camarades, presque dans l’intimité…

Les cercles d’études ouvriers du XIXème siècle se servaient de l’arpentage pour diffuser les écrits au plus grand nombre de camarades. Le sociologue Dumazedier et l’historien Benigno Caceres, militants et figures de l’éducation populaire, réhabiliteront cette pratique (et bien d’autres) lors de leur maquis dans le Vercors.

Il s’agit simplement de déchirer (pour ceux que la désacralisation du livre répugne, on peut photocopier, on n’est plus dans le maquis !) le livre en parties égales, pour que chaque membre d’un groupe en ait une partie. Chacun lit sa partie puis restitue ce qu’il a compris au groupe en définissant le timing.

Des consignes de restitution peuvent être proposées afin d’orienter le groupe, par exemple :

  • Décrire une ou 2 idées fortes

  • Expliquer vos désaccords ou vos incompréhensions

  • Citer les mots incompris

  • Décrire ce qui fait écho, entre en résonnance avec sa pratique

L’arpentage a donc été pratiqué par les associations d’éducation populaire, et comme on n’écrit pas sur l’arpentage, je n’en dirai pas plus : vivez-le, et faites-vous votre idée par vous-mêmes des trésors cachés de cette pratique que j’ai trouvée passionnante.

Tout de même, pour les plus curieux, je vous propose de vous parler de l’ouvrage que j’ai récemment arpenté avec quelques mèches de l’éducation populaire : l’éloge du conflit.

  1. Nous avions chacun une quinzaine de pages à lire, en a peu près une heure. Le lendemain, nous avons collectivement déversé notre bile contre ce Benasayag, incapable d’écrire un livre avec des mots et des phrases simples pour le bon peuple. les « tropismes » et autres « synchronisme » nous ont en tout cas permis de faire de bonnes private joke, comme quoi il y a toujours à puiser dans ce qu’on critique ! Et attention les yeux, merci les citations de gens dont on n’a pas nous-mêmes les références : de Héraclite, Spinoza à Sartre et Deleuze dans son Foucault en passant par le taoïsme…

Une fois qu’on s’était bien payé sa tête, on a tous pris une mine grave et on a pris conscience d’avoir lu un livre vraiment important, qui nous a nourris. On a surtout oublié de se focaliser sur tous les mots qui nous rebutaient, et on s’est aperçus qu’on avait compris quand même beaucoup de choses.

  1. Chacun a donc raconté sa partie lue. On a pris le livre dans l’ordre (il parait que certains s’amusent à le faire dans le désordre, moi je me dis que si le livre choisi est un polar, c’est gâché, mais bon…).

Si je résume ce que mes camarades et moi-même avons compris de l’ouvrage, c’est que notre démocratie est malade de refuser le conflit. Le capitalisme cherche à lisser les rapports, alors que le conflit est le moyen que les humains ont pour permettre l’émergence de la complexité dans leurs rapports, et cesser de penser le monde et la politique en termes binaires. Finalement, en cherchant à tout lisser et tout rapporter à une hypothétique norme, on réussi plutôt à faire éclater de la violence non catalysée. Au lieu du conflit, complexe, riche, humain, c’est l’affrontement, violent, déshumanisant.

Il faut donc accepter de ne pas vivre en « sécurité », de ne pas chercher à être sur de ce que l’avenir nous offrira. En définitive, il s’agit d’agir en abandonnant « l’espoir messianique du grand soir », car il n’est jamais certain qu’à une période sombre succède une période lumineuse, et inversement. Le sombre et le lumineux s’entremêlent, et c’est pourquoi la notion d’efficacité pour le progrès est plutôt à rechercher dans un « ici et maintenant bien ancré dans le concret », une espèce de développement de tous les possibles du moment.

Pour Benasayag, le conflit est source d’humanité, et le refouler, le nier reviendrait à dévitaliser la société. Assumer le conflit implique donc de lâcher bien des choses : agir dans l’ignorance, sans volonté totale d’optimisation des résultats, accepter que parfois il faut limiter la surenchère de « faire » et laisser pousser les fruits de mouvements concomitants en ajustant à peine.

Dans l’hypothèse de la lutte politique, c’est presque une méthode à laquelle nous sommes invités : lutter, expérimenter, créer, visiter tous les recoins de la vie, plutôt que de militer dans l’attente de lendemains qui chantent.

Je n’en dis pas plus, et vous invite à prendre le plaisir d’arpenter ce livre. On m’a dit que Benasayag parlait très clairement, et c’est pas faux. Alors je vous propose une vidéo de lui qui parle du conflit : http://tvbruits.org/spip.php?article951, histoire de vous mette l’eau à la bouche.

Bonne lecture !

Tifen Ducharne

pdffiche de lecture arpentage éloge conflit

Faire un tract avec des illustrations libres de droit, utilisation de la photothèque

Lien

Les camarades de Bourg en Bresse d’ans l’Ain nous transmettent ce tract avec leur façon à eux de contourner le problème des illustrations libres de droit : faire soi-même ses illustrations ! retraites

 

En effet, face à certains élus locaux particulièrement hostiles à nos actions, et vue notre opposition globale au système capitaliste, au FN… il est sage de faire attention à utiliser des photos, dessins, graphiques… libres de droits.

A force de dessiner on finit par y arriver… et c’est l’occasion de trouver parmi nos camarades des talents inutilisés, ou de proposer à des gens qui ont peu de temps pour les actions de se lancer dans ce genre d’exercice qui servira la cause.

Autre solution : La photothèque

Sur le site national du parti de gauche, vous trouverez l’accès au site interne de la photothèque. Il faut un code d’accès qui vous sera délivré lors de votre premier accès par le webmaster. Ensuite, il faut aller dans les documents et chercher les illustrations qui vous intéressent.

Tout ce qui est sur la photothèque est libre de droit, donc utilisable sans problème.

Les illustrateurs et photographes peuvent également déposer leurs œuvres qu’ils offrent de fait aux militant-e-s du PG. Graphiques, cartes, photos, dessins, caricatures… tout est utile, n’hésitez pas non plus à déposer les photos de la vie de votre comité ou cercle : événements, manifestations, réunions publiques, fêtes…

Bons tracts à tous et toutes !

télécharger ici:

pdf @retraitesV6_DEF_2xA5 sur A4

Topo : Réforme des retraites

image_topo_retraitesA l’occasion de la nouvelle réforme des retraites annoncée par le gouvernement Ayrault, voici un topo citoyen qui permet de revenir sur le fonctionnement de la retraite par répartition, l’historique de notre système français, les arguments des libéraux, les propositions du gouvernement, etc.
Voir ou télécharger  le topo citoyen sur les retraites, au format pdf → pdf