Samedi 22 décembre, les camarades du Voironnais et du Sud-Grésivaudan organisaient conjointement avec les autres composantes du Front de Gauche, le NPA, Attac, Le parti pour la décroissance et la CGT, « la Caravane Unitaire et Revendicative contre l’Austérité pour un autre partage des richesses ». Elle partait de la ville de Saint-Marcellin, connue pour son excellent fromage, et se terminait à Voiron en s’arrêtant dans plusieurs villes. Je suis allée leur prêter main forte. Avant d’aller chercher la camarade Catherine, je mets le matériel, (autocollants, tracts, et les chansons du Cabaret Enragé que j’ai reçues hier du groupe agit’prop) dans mon coffre. 8h du matin, je suis devant chez elle : dès que je la vois arriver j’éteins la radio, comme nous sommes deux pipelettes nous n’en avons pas besoin.
Une fois arrivée à la gare de Saint-Marcellin, et dit bonjour aux camarades, c’est le moment de préparer ma titine (la voiture d’Emilie, NDLR). Un cadeau emballé avec des affiches du PG : « Non au traité d’austérité » à disposer sur le toit de la voiture, qui sera donné au « Père austère » à Voiron. Après avoir collé les affiches « Organisons-nous contre les requins de la finance » et « Front de gauche » et placé les drapeaux PG, c’est bon, ma titine est toute belle et prête. Notre camarade Edouardo, vêtu du costume de Père Noël et portant le masque de Hollande, sur son traineau tiré par ses chiens, prend la tête du convoi suivi, juste derrière, du camion unitaire. Puis les voitures et autre camion se placent les uns derrières les autres. Enfin, « la roue de partage des richesses », où sont trois jeunes camarades avec leurs casseroles, ferme la marche. Tout est en place pour le top départ.
En route, dans la caravane
Avec la camarade Catherine nous répétons les chansons. Tout se passe bien, plusieurs citoyen-ne-s que nous croisons nous font des signes ou sourient. Vinay, première étape : le Père austère sort du camion et fait un tour sur le marché avec le drapeau du PG. Puis, c’est reparti pour la deuxième étape, Tullins, où des camarades nous attendent devant la gare. Un accueil nous est fait avec un bon thé et des gâteaux. Avec Catherine, nous sortons de la voiture en chantant. D’autres camarades nous rejoignent et entament les chants de « Petit papa austère » et « Vive les temps austères ». Seul hic, je n’ai pas prévu assez de copies. Pas grave, on se partage les textes. Nous sommes en retard sur l’horaire, vite tous en voiture pour l’étape finale à Voiron où d’autres camarades nous attendent.
12h20, nous arrivons à destination. La première mission est de trouver une place pour se garer ce qui n’est pas simple en ce jour de marché. Ensuite, il faut décrocher le cadeau du toit de la voiture et l’apporter sur le stand afin que le père austère donne ses cadeaux aux banquiers. Puis, il faut diffuser les tracts, en chantant c’est mieux. Allez c’est parti. Grâce aux chants, les tracts partent comme des bouchées des petits pains. Une commerçante dit « c’est bien vrai ça, je vous en prends un ». Pour finir cette action, rien de mieux qu’une bonne soupe populaire préparée par une camarade pour nous réchauffer et repartir, le ventre bien rempli après cette matinée.
Je tiens à saluer les camarades pour la préparation de cette action unitaire qui a permis d’informer les citoyen-nes sur le danger des politiques d’austérité et qu’une autre politique est possible. En attendant la prochaine, On lâche rien !
Un texte qui met la pêche ! Comme Émilie, faîtes-nous part de vos expériences.
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