Face à l’austérité, les lutins du Père Noël se rebellent !

Motivés par l’exemple d’un certain Père Austère sévissant dans les supermarchés franciliens depuis quelques semaines, des militants du Parti de Gauche de Toulouse ont monté leur propre intervention dans les rues de leur ville. Affublés de pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Noël 2012, c’est la loose » ou « Joyeuse crise ! », les lutins et leur patron barbu à costume rouge ont déambulé dans les rues de la ville rose ce week-end du 15 et 16 décembre en distribuant des colliers de pâtes et en chantant des airs bien connus de cette période de fêtes… mais avec des paroles pour le moins revisitées !

Le détournement de ces deux chansonnettes, certes anecdotique, n’est pas moins emblématique de l’efficacité de la mutualisation qui commence à se mettre en place sur le secteur de l’Agit-Prop. En effet, une première proposition est partie du Pôle à Paris, enrichie peu après par des camarades de Strasbourg, avant d’être remodelée à Toulouse… Gageons que les groupes déjà constitués à Rouen, Lyon, Montpellier, Chalon-sur-Saône sont déjà dans l’écriture des troisièmes couplets. A moins que la surprise ne vienne encore d’ailleurs. Plus que jamais, la consigne reste : « N’attendez pas les consignes ! »

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Une réflexion au sujet de « Face à l’austérité, les lutins du Père Noël se rebellent ! »

  1. Ce n’est pas vraiment un commentaire, mais je voudrais vous soumettre deux idées que je mets en pratique :
    1/ Pour nos anciens ou nos camarades qui ont des problèmes de santé :
    Agée, malade et handicapée, je ne peux plus me rendre sur les lieux des grandes manifs, ni marcher longtemps. Aussi, ces jours-là, je suis allée dans les centres commerciaux des environs pour rencontrer le plus de monde possible, affublée d’affichettes ou transformée en femme-sandwich afin de participer à ma manière. Je suis entrée dans les magasins importants en opposant aux gens de la sécurité mon droit à la liberté fondamentale d’expression. Ma santé se détériorant, je ne peux plus arpenter les galeries marchandes, aussi je vais m’installer avec mon fauteuil de camping, mon affiche personnelle et ma béquille, devant l’entrée principale du grand centre commercial régional de ma ville. Les gens de la sécurité n’hésitent pas à malmener des manifestants, mais ils ont reconnu : »Vous, on ne peut pas vous toucher. » Aussi, camarades âgés ou malades, si vous ne pouvez plus participer aux grandes manifestations, je vous propose ma pratique d’adaptation et si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas à m’en faire part. Les militants du 4ème âge du PG ne lâcheront pas.

    2/ Dans les villes petites ou moyennes, où les bruits circulent vite, et surtout si les mairies sont socialistes, les gens hésitent à prendre parfois nos tracts. Afin qu’ils se sentent « dédouanés », j’ai inventé une petite chanson :
    Soyez curieux, soyez citoyens,
    Vous informer ne vous engage à rien.
    Avec un gentil sourire, les gens tendent la main un peu plus facilement.
    Amitiés militantes. Danièle.

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